On ouvre le WeToo Festival dès 17h en dansant sur les sons pop-sucrés entrainants et électriques du DJ Loki Starfish.
On enchaîne ensuite à 21h avec Velu·e – Cabaret de tous poils, pour les noctambules de fin de journée, les amoureux·ses des arts de nuit, les philanthropes de l’afterwork.
Velu·e, c’est à la fois un cabaret viscéral changeforme et détonnant, une soirée pour tous·tes, une plateforme d’échange pour le cœur qui renoue avec l’essence même du Cabaret Parisien, irrévérencieux et jubilatoire.

Une lecture performée et une installation de sculptures en faïence s’unissent pour interroger la figure de l’extase mystique, telle qu’elle a traversé l’histoire de l’art. À partir de représentations emblématiques, comme les Madeleine du Caravage, cette œuvre s’attarde sur des fragments en contorsion du corps féminin.
Ces indices, le plus souvent traités avec sensualité ou pathos, sont le point de départ d’une réflexion plastique et politique : en isolant ces mouvements du reste du corps, l’œuvre cherche à extraire ces formes de l’économie du regard masculin qui, pendant des siècles, a à la fois sacralisé ET sacrifié les corps féminins.

La pièce, écrite par la dramaturge britannique Alice Birch et mise en scène par l’artiste kosovare Zana Hoxha réunit un casting international puissant composé des comédiennes Natalia May, Xixi Xiao, Tanaka Mpofu et Olive McHugh.
Revolt. She Said. Revolt Again. est un spectacle audacieux et sans concession qui remet en question les injonctions sexistes imposées aux femmes. À travers une série de scènes subversives, la pièce explore des thèmes comme le langage, l’identité, la sexualité, le travail et les rôles sociaux.
Ce spectacle bouscule les codes narratifs classiques, provoque la réflexion et remet en cause les structures systémiques par le biais de l’art.

TW : Mentions de violences sexuelles, suicide. Utilisation de stroboscope

Velu·e, c’est pour les noctambules de fin de journée, les amoureux·ses des arts de nuit, les philanthropes de l’afterwork. Velu·e c’est à la fois un cabaret viscéral changeforme et détonnant, une soirée pour tous·tes, une plateforme d’échange pour le cœur qui renoue avec l’essence même du Cabaret Parisien, irrévérencieux et jubilatoire.
Pour le WeToo Festival, 5 artistes iconiques font le show !

TW : certaines scènes peuvent mettre en jeu de la nudité

En lien avec la performance Une Lettre, Léonie Mbaki Mabolia propose un atelier d’initiation au krump, cette forme d’expression née du désir de se trouver une place, d’affirmer son identité.
Venez participer à une initiation à cette danse urbaine puissante et libératrice et découvrir l’histoire du krump.

Avec Xixi Xiao (artiste – Chine), Zana Hoxha (artiste – Kosovo), Lissell Quiroz (spécialiste Amérique latine) 

Cette année, le WeToo Festival met en lumière les luttes féministes au-delà de nos frontières. En accueillant l’équipe du festival FemArt du Kosovo et le spectacle Revolt. She Said. Revolt Again., nous ouvrons un espace de dialogue avec des artistes et militantes engagées dans d’autres contextes politiques, sociaux et culturels.

À travers cette table ronde, nous souhaitons interroger les réalités militantes ailleurs dans le monde : quelles sont les urgences, les formes de résistance, les backlashs, les stratégies mises en œuvre ? Et sur quels socles communs pouvons-nous construire une sororité internationale ?
Face à la montée des conservatismes, des extrêmes droites et des violences patriarcales à l’échelle mondiale, il est urgent de partager nos outils, nos savoirs, nos expériences.
D’imaginer ensemble des alliances durables.
Penser un féminisme mondialisé, ancré dans nos spécificités mais relié par nos engagements et nos révoltes commun·es : c’est l’enjeu de cette rencontre.

C’est l’histoire de Bonnie qui habite route de l’inconnu et qui rêve de devenir pirate, catcheuse ou fleuriste. Elle rencontre Kim qui sera danseur, peintre ou cuisinier. Ces deux-là sont prêt·es à tout pour ne plus jamais être moqué·e.
Soleïma Arabi incarne des personnages captivants, elle chante et danse avec une énergie incroyable pour faire rire et rêver petit·es et grand·es tout en questionnant des sujets qui nous préoccupent. Une invitation drôle et tendre au respect de l’altérité dans toute sa singularité.

Comment le désir se construit-il ? Comment les représentations de la sexualité façonnent-elles nos fantasmes ? Être le père d’un bâtard part de l’aveu d’une honte, celle d’éprouver du désir pour des situations de violences exercées par des hommes sur des femmes. Comment condamner la violence et la désirer ?
À partir d’histoires vraies, trois adolescentes guident l’enquête pour analyser ce paradoxe. Elles sont convoquées, racontées, interpellées, mises à témoin. Avec elles, la protagoniste dénonce les mécanismes de violence agissants jusque dans son corps et dans ce qu’elle a de plus intime : son désir.

TW : Mentions de violences sexuelles et de féminicides

Dans cette courte performance pensée pour une poignée de spectateurices, la performeuse Vanasay Khamphommala interroge les échanges au cœur de nos habitudes culturelles en revenant aux fondamentaux — boire, chanter. Avec impertinence et délicatesse, elle convoque la culture lao pour explorer d’autres possibilités de nouer des liens et laisser place à d’autres corps, d’autres relations, d’autres émotions.

TW : Nudité

Coraline Claude et Alyssia Derly nous invitent dans leur espace de pensée et de réflexions: pourquoi dit-on les “droits de l’Homme” ? Pourquoi le masculin l’emporte sur le féminin ?
De manière ludique, les deux comédiennes retracent l’histoire des luttes des femmes, à partir d’Olympe de Gouges, en passant par de nombreuses figures féminines, du XVIIIe siècle jusqu’à aujourd’hui. Après tout ce chemin parcouru et ces droits obtenus, pourquoi les inégalités entre les genres perdurent-elles encore ? Comment agir ? Elles invitent le public à s’emparer de ces questions.
Tout au long du spectacle, des portraits de militantes du monde entier s’accumulent, et donnent lieu à une exposition que le public est invité à découvrir après la représentation.

Douce Dibongo vous propose d’analyser et de mieux comprendre la charge raciale que vivent les personnes racisées dans un monde majoritairement blanc.
En prenant en compte les affects dans la pensée de l’antiracisme, elle propose une lecture inédite des outils d’analyse utilisés par les chercheureuses et militant·es autour de la charge raciale.
Elle vient partager ses recherches au WeToo.

Elles sont 6 et par delà leurs singularités indéfectiblement liées par leur engagement au sein du collectif #MeTooThéâtre, et par la vitalité de leur révolte. Elles ont de l’humour à revendre, l’envie d’en découdre avec l’impunité et la culture du viol et nous embarquent à vive allure dans la vie chahutée qu’implique l’engagement. Échanges sur messenger, reconstitution de scènes clés, elles tissent une fiction sur différents niveaux de réalité pour que la théâtralité déployée mette à nu un système de domination inacceptable. En utilisant les outils du théâtre et le pouvoir du jeu, elles renversent les choses.

TW : Mention de violences sexistes et sexuelles

Éduquer ses enfants sous l’angle de la pensée féministe pose de nombreuses questions : quand et comment parler du consentement ? Comment parler du racisme ? Que signifie faire famille aujourd’hui ? Comment se défaire de nos comportements validistes, déjouer les normes de genre ? Comment proposer un cadre éducatif qui n’infériorise pas les enfants ?…

Cet atelier sous forme de groupe de parole propose deux temps de discussion de 45 minutes, ludiques, horizontaux et bienveillants : un premier temps où enfants et adultes discutent en deux groupes séparés (chaque discussion est animée par une intervenante) – puis les deux groupes se retrouvent pour une mise en commun des questionnements et des regards.

Venez expérimenter l’improvisation théâtrale dans une approche féministe et bienveillante. Explorons ensemble la confiance en soi, l’expression personnelle et la faculté de prendre sa place dans un groupe. Nous mettons aussi le focus sur l’écoute, notamment en tant qu’allié·e, en développant la capacité à soutenir et laisser de la place à sa·on partenaire. L’objectif est de construire ensemble une dynamique de solidarité et de puissance collective.
Que vous soyez débutant·e ou initié·e, cet atelier est un espace d’expérimentation inclusif et sans jugement pour que l’improvisation devienne un outil de transformation personnelle et collective.

L’impro vous intimide ? Sachez que tout se déroule dans la douceur, la bienveillance et le respect de vos limites. On cultive la collaboration et non la compétition, l’horizontalité dans la transmission et votre consentement vous est demandé à chaque étape !
Venez dans une tenue confortable.

Modérée par Grace Ly
Avec Giulia Foïs (journaliste), Cédric Rostein, (podcaster)…

«Mais moi, j’ai violé personne»
Combien de femmes ont vu cette phrase surgir dès qu’elles tentent de faire entendre une parole féministe ?
#NotAllMen : une formule en apparence anodine, presque défensive. Mais en réalité, un puissant réflexe de protection masculine qui détourne le débat, le recentre sur les hommes, et neutralise toute tentative de mise en lumière des violences systémiques faites aux femmes et aux enfants.
Et si cette posture n’était pas si inoffensive ?
Et si #NotAllMen participait activement à l’invisibilisation des violences, à la disqualification des luttes féministes, à la consolidation du patriarcat ?
Et si, sous couvert de ne pas se sentir «mis dans le même sac», certains hommes contribuaient à maintenir l’impunité, à renforcer les boys club, à protéger les agresseurs ?

Cette table ronde propose de déconstruire ce réflexe. D’interroger ensemble la responsabilité collective face aux violences sexistes et sexuelles.
En finir avec #NotAllMen, ce n’est pas accuser tous les hommes, c’est demander à chacun de regarder le réel, d’y prendre sa part. Parce que pour les femmes, cette prise de conscience collective est littéralement une question de vie ou de mort.

Ce spectacle raconte l’histoire de deux langues. Celle des mots et celle des signes. L’histoire d’une double culture et d’un double parcours initiatique : celui d’une maman sourde confrontée à son enfant entendante et celui de cette enfant confrontée au monde du silence et à la culture sourde. Une traversée émouvante, souvent drôle, qui suit ces deux femmes qui apprennent l’une de l’autre et qui défendent vigoureusement leur droit à la différence.
Véronique Poulain raconte son histoire dans un livre drôle et énergique qu’Éric Massé adapte en y mêlant avec sensibilité le point de vue de mamans sourdes. Sur le fil de l’humour et de l’émotion, ce spectacle tissé de tendresse, est un manifeste poétique et inclusif, adressé au jeune public.

Qu’est ce qui nous donne de la force ? Quelles sont nos failles, où se situent nos gouffres ? Par quoi, par qui sommes-nous animées, agies ? En tant qu’artistes, en tant que femmes, en tant qu’êtres humains sur cette terre pour un temps court dans un contexte compliqué… Ce sont les questions que la metteuse en scène et performeuse Chloé Bégou a posé à huit artistes, en leur proposant d’y répondre dans un texte libre qui dirait de quel bois elles sont faites, de quel bois elles se chauffent. Un hymne puissant, queer, punk et engagé, à la fois verbal, plastique et musical. Non pas un hommage, un Femmage. Sur scène, la plasticienne franco-brésilienne Clara Chotil, la batteuse japonaise Yuko Oshima et Chloé Bégou offrent une partition enivrante et inspirante à l’image des artistes dont elles portent les paroles.

TW : Mentions de violences sexuelles et de violences faites aux enfants